Extrait de l’introduction
« La première constitution de 1962 n’est appliquée que jusqu’à 1965. Après cinq ans d’état d’exception,
une nouvelle constitution est octroyée en 1970, que rejette la plupart des partis politiques.
Quelle part tient le mode d’élaboration de ces constitutions dans la mise en œuvre de ces textes ?
Quels sont les enjeux ?
Quel est l’apport de ces constitutions ?
Le nouveau texte constitutionnel de 1972, amendé en 1992 et 1996 réactive la vie politique.
Est-ce son contenu, son mode d’élaboration ou le contexte national et international qui expliquent l’adhésion
de la majorité des forces politiques ?
Quel est l’apport de ces constitutions ?
Cependant, face aux mutations actuelles que connaît le pays (…) une révision de la constitution s’impose,
et élaborer une nouvelle constitution pour le XXIe siècle est devenu une préoccupation pour tous les partis politiques,
les organisations syndicales, et les élites intellectuelles. Mais cette reforme de la constitution qui est envisagée serait-
elle une reforme profonde ou un simple toilettage ? Remettrait-elle en cause la répartition des pouvoirs à la tête de l’Etat ?
Les pouvoirs du premier ministre et du parlement en sortiraient-ils renforcés ? Quel serait le contenu de la politique
de régionalisation, de l’autonomie régionale ? »